Vous me direz que bouquiner est moins périlleux que de gravir l’Everest ou de se retourner d’un quart de tour dans un magasin de porcelaine et vous aurez raison. Mais lire, c’est aussi tout ça, et plus encore. C’est déguster les loukoums d’un maître confiseur et se laisser envoûter par les parfums d’Orient. C’est plonger à deux mains dans les coffres d’Ali Baba, c’est ouvrir soi-même la tombe de Toutankhamon, c’est visiter un musée où il est permis de sentir et de toucher à la fois. C’est aussi flirter avec Casanova ou Mata Hari et suivre Van Gogh à la trace, ou alors fréquenter les policiers et les mauvais garçons. En lisant, on peut s’initier à tous les dieux et à tous les diables. On peut entrer dans les dictionnaires par la grande porte, choisir ses recettes minceur ou pur beurre, jouer à cache-cache avec le Grand méchant loup, apprendre à interpréter les rêves, goûter aux plaisirs cochons, saisir les concepts savants ou les trucs pas trop compliqués.

Entrer dans une librairie c’est pénétrer dans un cabinet de curiosités au contenu infini où des connaisseurs nous font partager leurs découvertes. S’offrir un livre, c’est se permettre de flâner sur une place publique en dehors des heures d’ouverture. C’est voyager à travers le temps et l’espace sans quitter son lit, son fauteuil ou sa baignoire. C’est se nourrir, se meubler l’esprit, se distraire; et tout ça, pour presque rien de l’heure. Un livre, on peut le palper et sentir son odeur particulière. On peut l’amener facilement n’importe où.

Chez Alire, les libraires aiment les lecteurs parce qu’ils sont eux-mêmes des lecteurs. Il y en a qui tombent dans les livres comme d’autres se jettent sur les pâtisseries. Ils sont comme ça, les libraires de chez Alire. Ils partagent leur passion du métier avec les deux copropriétaires, Robert Leroux et Manon Trépanier, impliqués non seulement dans le milieu du livre québécois et celui de la francophonie, mais dans le milieu culturel longueuillois où la maison est établie depuis 1987. Venez donc faire votre tour chez Alire. Vous n’aurez ni besoin de prendre un billet d’avion pour l’Everest, ni avoir peur de briser quoi que ce soit, raison de plus.
En passant, bonne lecture…

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