Medias
Estuaire, No 181
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Il y a beaucoup de poèmes tristes. On dit tristes, mais on aurait pu dire mélancoliques, ou sombres, ou chagrinés. Comme si le regard désenchanté, pour nombre de poètes, éclairait le chemin qui mène au poème – comme s’il était de si près lié au geste d’écrire qu’on peut parfois se demander à quel point il le fonde.
Qu’en est-il de la joie, cette émotion qu’on dit vive et agréable ? Ce sentiment de plénitude qui nous affecterait au moment où nos aspirations, nos ambitions, no
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